mercredi 10 mai 2017

Les effets secondaires des traitements parlent de notre essence unifiée



Capsule Vidéo Youtube ajoutée le 10 Mai 2017


RESUME

Psyche et Soma sont interconnectés.  L' observation systémique peut mettre en avant ce processus unifié. Ainsi, les effets secondaires des traitements sont étroitement liés au contexte psychologique dans lequel le sujet est immergé lors de la prise de la "petite pilule".

Ainsi, une personne ne va pas réagir de la même façon qu'une autre à un même traitement. De plus, le même traitement aura des effets différents à deux temps distincts de l'existence d'un sujet.

Les dosages chimiques doivent être évalués non seulement en fonction de leurs impacts physiques mais aussi psychiques. N'oublions pas que le stress est le moteur de l'avancement ! Si on supprime excessivement la tension du symptôme, le sujet est anesthésié. Il n'a plus la volonté d'élaborer les nouveaux schémas fonctionnels que son trouble cherche à aménager !

Des effets secondaires signifiants peuvent surgir lorsque la molécule chimique vient entraver un remaniement psychique laborieusement engagé depuis peu. L' élan d'élaboration amorcé est alors court-circuité par la camisole chimique ! 

L' inconscient exprime alors, dans des effets secondaires, toute sa frustration à se voir freiner dans ses débuts d'expression manifeste enfin enclenchées !

Ainsi, il est important de repérer à quel endroit de sa problématique le sujet se situe avant de prescrire tout traitement ! Celui-ci doit être un anxiolytique soulageant afin de poursuivre le travail d'analyse confrontatif. Il doit toutefois être modéré afin de maintenir une tension et un contrôle suffisant au démantèlement progressif de la souffrance interne.

Au travers de quelques exemples cliniques, nous évoquerons la manière dont certains effets secondaires perdent leurs effets de surprise lorsque nous nous rappelons que la Psyche et le Soma sont intriqués. 

Après l'analyse des symptômes, des pseudo-imprévus, des synchronies, le monde et ses systèmes unifiés se révèlent également dans l'expression des effets secondaires des traitements. 

Je vous propose de nous poser sur ce sujet captivant le temps d'une petite vidéo !

mercredi 3 mai 2017

Le symptôme addictif : une clé céleste à décoder et à remercier




Capsule vidéo Youtube ajoutée le 3 Mai 2017

Résumé :

Dans notre société actuelle, la prise en charge médicale des addictions reste très lacunaire. Ce biais est fortement lié à la méconnaissance de la fonction du trouble dans les possibilités d'avancement.

Et si je vous disais que dans le cœur de ce symptôme se trouvait, encore une fois, la clé de l'énigme ! En séance, je demande aux consultants d'interroger leur verre, leur joint, leur anorexie comme des amis baromètres ! Et non, ce n'est aucunement une provocation mais une heureuse réalité !

Au cœur de sa dépendance, le sujet détient l'expérience libératrice. Bien sûr, le symptôme n'est pas invité à s'éterniser ! Il doit toutefois être remercié par rapport au cadre fonctionnel qu'il cherche à installer ! Ainsi, dans la vignette clinique proposée, vous découvrirez la manière dont une consultante a réalisé un travail de lâcher-prise grâce aux contraintes imposées par l'alcool. 

Une notion essentielle à comprendre : l'addiction ne s'alimente pas d'elle-même. C'est la culpabilité qui l'entretient ! Nous voyons ainsi la manière dont les sevrages actuels proposés sont non pertinents. L' addiction est appréhendée de manière phobique dans le milieu médical. Il faut l'enrayer le plus rapidement possible. C'est insensé car à vouloir être trop bienveillant, les soignants se privent de la solution !

Le symptôme addictif, comme tout symptôme, crée le cadre des expériences correctrices. Le symptôme ouvre le champ des possibles et donne accès "aux ingrédients" révélateurs de la problématique. Cette lecture systémique est essentielle afin de sortir le consultant de la culpabilité à ne pouvoir s'extraire de ses troubles rapidement. Normal qu'il n'y parvienne pas ! Il ressent que son être intérieur ne le veut pas puisque le symptôme est le chemin d'avancement !

L' enrayer, c'est se priver de la solution. L' addiction tirera sa révérence lorsque le souffrant sera suffisamment familiarisé au cadre fonctionnel que le trouble aura généreusement mis en place. Dans cette perspective, nous pouvons réaliser la manière dont les rechutes ponctuelles sur le chemin d'avancement sont logiques et nécessaires. Chaque étape dépassée engendre une tension source de régressions addictives ponctuelles.

L' acceptation de ce processus "paradoxal et unitaire" est important afin d'accompagner le sujet sans le culpabiliser. N'oublions pas que c'est la culpabilité qui freine l'avancement et non le symptôme !

Ce regard systémique et pragmatique rejoint alors la pensée des sages : " accueillir " "connoter positivement" la souffrance pour la dépasser. Au travers de récits cliniques, je vous invite à constater la manière dont la réalité interactionnelle et tridimensionnelle met merveilleusement en relief cette vérité spirituelle et multidimensionnelle ! Bon voyage systémique !