vendredi 27 avril 2018

Des pratiques thérapeutiques graduelles pour ne pas être anti-thérapeutiques



Capsule vidéo ajoutée sur youtube le 27 Avril  2018

Divers moyens thérapeutiques peuvent être utilisés afin de traiter les traumas physiques et psychiques des hommes. Toutefois, leur pertinence dépend étroitement de la manière dont ils sont pratiqués. Leur efficacité est en lien direct avec leur mode d’administration et leur respect de l’histoire singulière du sujet. Ainsi, un traitement médicamenteux n’aura pas le même effet selon le contexte psychologique dans lequel le souffrant est lors de sa prescription. De même, le dosage et la fréquence de ses prises jouent sur son degré d’efficience.

Des dispositifs thérapeutiques différents répondent aux mêmes conditions d’application pour être opérants. Ainsi, la méditation, le lâcher-prise corporel, l’EFT, l’EMDR, le Reiki, les massages, la libération émotionnelle, les prières, Hoʻoponopono, les régimes alimentaires, les soins énergétiques, la connexion de cœur et mêmes les pratiques sportives sont autant de dynamiques de lâcher-prise à exprimer dans un tempo adéquat. En effet, ces techniques permettent la libération du matériel traumatique favorisant l’équilibre. Toutefois, elles peuvent provoquer des effets anti-thérapeutiques si elles induisent une décharge de souffrances trop rapides. Dans un système, les avancements doivent s’effectuer progressivement pour ne pas réveiller des résistances trop lourdes mettant en danger l’intégrité. Donc, les systèmes de soins obéissent aux mêmes règles d’équilibre que tout système. Le matériel traumatique doit être régulé avec prudence pour permettre son traitement et sa libération progressive. Dans ce monde de densité et de conditionnement/déconditionnement, le temps est une donnée essentielle à prendre en compte et à respecter afin de progresser.

Durant les entretiens thérapeutiques, ce constat est particulièrement mis en relief. Lors d’avancement et de prises de conscience rapides, le souffrant peut vivre des angoisses et des événements contraignants signifiants afin de freiner le processus correcteur. Les résistances s’expriment, dans la même ampleur, que les élans signifiants d’évolution. Ainsi, dans le système corporel, passer d’un régime alimentaire gras à un régime très sain n’est pas anodin. La machine biologique s’emballe et souffre de difficultés d’adaptation à des nouveaux codes d’épuration très différents. L’EMDR est de cette manière aussi une technique à pratiquer avec vigilance et prudence car la libération des traumas peut être très abrupte. Ce travail sensitif doit s’accompagner d’une contenance par la parole signifiante chez le psychothérapeute.

La libération émotionnelle ou corporelle doit également être régulée par des expositions au lâcher-prise non excessif. Pleurer de façon continue en s’isolant pendant plusieurs heures, se laisser aller à des tremblements corporels non-stop au travers de danses effrénées  seraient loin d’être thérapeutiques. En effet, le contraste des états de tension différents engendrerait logiquement des perturbations psycho-somatiques. Ainsi, des souffrants témoignent de contractures, de vertiges, de mal-être lorsqu’ils expérimentent le passage d’un état de stress signifiant à un état de relaxation également important. Pensez à tous ces hyper-impliqués du travail qui ressentent des douleurs lombaires lorsqu’ils se détendent lors de leurs vacances d’été !

Ainsi, cette règle graduelle de libération du matériel traumatique s’appliquerait à tous les systèmes. Toutefois ce code organisationnel devrait être particulièrement respecté dans le système âme jumelle. Ce système répond, en effet, à des exigences d’avancement et de réussite signifiants. Ainsi chaque fragilité, exprimée dans ce système, serait particulièrement bruyante. La relation âme jumelle réclamerait le respect rigoureux des codes d’avancement dans un système. Chaque erreur provoquerait en effet des mouvements déstructurants manifestes. Ainsi, les âmes jumelles seraient particulièrement impactées dans leur intégrité lorsqu’elles ne travailleraient pas dans un tempo adéquat les problématiques rencontrées.

Ce retour sur la régulation des traumas dans un système me semblait essentiel. Cette donnée constituerait, en effet, une clé majeure de l’avancement d’une personne et plus particulièrement dans le système âme jumelle. En effet, le lien constitue un défi ambitieux puisque les jumeaux sont amenés à travailler toutes leurs problématiques en même temps. La moindre de leurs fragilités de fonctionnement serait mise en relief et demanderait à être corrigée rapidement. Dans cette optique, il serait alors compréhensible que ces âmes « à haute sensibilité » soient particulièrement attentives à respecter le rythme de libération des souffrances pour ne pas les alimenter et pour pouvoir s’équilibrer.


dimanche 22 avril 2018

Point de bascule dans le réveil d'une humanité s'équilibrant



Capsule vidéo ajoutée sur youtube le 22 Avril  2018

Il y aurait, en chacun de nous, un point de bascule et de saturation des problématiques vécues. Ainsi, au Centre, je rencontre des souffrants vivant des crises graduelles ou la crise finale. Durant les crises transitoires et graduelles, il y aurait démantèlement partiel des rigidités. Toutefois, il serait possible de revenir sur des anciens schémas dysfonctionnels après une période de récupération physique et psychique. Lors de la crise finale, le souffrant ne pourrait plus reprendre ses repères égotiques familiers et déstructurants. L’inconscient protégerait alors l’homme en le rendant définitivement allergique à des habitudes dysfonctionnelles bien ancrées en lui. La crise finale serait ainsi la crise salvatrice mais douloureuse où il n’y aurait plus possibilité de retour en arrière, de retour dans un faux-self ligotant.

Ainsi, un point de bascule existerait afin de libérer définitivement l’ego de ses traumas.  La conscience sortirait de son endormissement et des paralysies liées à ses peurs. L’étouffement de l’authenticité de l’être deviendrait insupportable. Le masque erroné et imposant ne serait plus tenable. Le souffrant saturerait alors des anciens schémas artificiels enfermants. Un seuil de tolérance au « faux » serait franchi. La personne ne pourrait plus se replonger dans ces codes égotiques illusoires du passé même de façon transitoire. Auparavant, entre deux crises graduelles, le souffrant pouvait revenir transitoirement à ses anciennes dynamiques désadaptées. Lors de la crise finale, il ne pourrait plus. Un certain niveau d’éveil et de retour à l’authenticité serait atteint afin de maintenir définitivement la personne loin de ses anciens schémas déstructurants. Même lorsque le sujet souhaiterait se replonger dans ses habitudes égotiques pour faire une pause, il ne parviendrait plus à trouver le soulagement d’une familiarité rassurante.

Son âme le protègerait au travers du symptôme. Le symptôme se densifierait à force d’entêtement et d’allers-retours de l’individu entre élan spontané d’avancement et résistances légitimes au changement. Le trouble grossirait alors et amplifierait sa charge de stress en traduisant l’enkystement de la problématique. L’alimentation du trouble, au fil du chemin, permettrait toutefois d’aménager un cadre plus contraignant afin d’obliger le sujet à prendre le bon chemin. Ainsi, ne pourrions-nous pas transposer ce point de bascule dans l’avancement en conscience du souffrant au point de bascule qu’une collectivité pourrait atteindre dans son éveil ? Tout est sous-système et tout système fonctionne de la même manière. Dans cette dynamique, l’ouverture croissante de conscience, dans une collectivité, s’étendrait à l’ensemble du système (passé un certain seuil d’avancement évolutif). De la même manière qu’un individu ne pourrait plus se ré-endormir dans une lecture égotique biaisée à un stade avancé de son évolution, l’humanité ne pourrait plus reprendre ses anciens schémas dysfonctionnels lorsqu’un certain nombre d’individu se serait éveillé de façon satisfaisante.

Cette lecture systémique renverrait alors à cette masse critique de personnes éveillées obligeant au dénouement définitif des déséquilibres inhérents à ce monde. Ainsi, les symptômes d’un groupe s’exprimeraient le temps nécessaire au démantèlement des problématiques totales qu’ils dénonceraient. En parallèle, un souffrant, à un stade solidifié de son affirmation, ne verrait plus ses symptômes disparaître jusqu’à leur résorption complète. Il n’y aurait plus possibilité d’allers-retours entre pause et travail sur le matériel traumatique. Les désorganisations se manifesteraient durablement jusqu’à leurs enrayements entiers.

La saturation définitive de la problématique, qu’elle soit individuelle ou collective, s’expliquerait par une ouverture de conscience signifiante entravant toute possibilité de régression. Ainsi, les souffrances de l’homme comme de l’humanité, ne supporteraient plus l’aveuglement face à ce qui les ont provoqués. L’accès à un certain seuil d’authenticité protégerait de toute replongée dans d’anciens schémas égotiques douloureux. Toutefois, ce réajustement sur des codes plus fonctionnels obligerait l’expression de symptômes contraignants dans les débuts d’avancement. Les résistances au changement, même structurant, seraient en effet significatives. Elles ne pourraient se démanteler que très progressivement dans ce monde dense de conditionnements. Le symptôme traduirait alors cet enclenchement évident du retour à l’équilibre. Toutefois, il manifesterait également les résistances s’y associant dans les premiers temps. Le symptôme contraindrait ainsi au bon cadre d’avancement que le sujet, apeuré par la nouveauté, n’aurait pas l’initiative de mettre en place volontairement.

Un système, qu’il soit individuel ou collectif, développerait des symptômes croissants et durables plus il s’ouvrirait en conscience. Logique, le symptôme détiendrait en son cœur la clé pour évoluer. Le symptôme devrait donc être obligatoirement résorbé pour passer aux étapes suivantes. Comme dans un jeu vidéo, plus le joueur avancerait dans les niveaux, plus il relèverait des défis ambitieux à obligatoirement dépasser pour avancer. Les obstacles/symptômes deviendraient plus complexes afin de révéler l’essence lumineuse du joueur dans toute sa profondeur. Toutefois, le  compétiteur serait mieux expérimenté afin d’évoluer plus facilement au fil des étapes.

Transposé au système univers, l’humanité vivrait des déséquilibres signifiants à résoudre de façon de plus en plus soutenue au fil de l’éveil de ses âmes. Une masse critique de personnes réveillées serait alors attendue afin de permettre la dissolution totale des maux de la terre. Ainsi, ce point de bascule engendrerait des dysfonctionnements en continu afin d’épurer les souffrances collectives dans leur totalité. Passé un certain seuil de réveil, la lumière épurerait à long terme toute zone d’ombre. Ce point de bascule décisif ne permettrait pas à ses habitants de freiner dans leurs efforts de guérison pour faire une pause. L’humanité serait alors obligée d’épurer l’ensemble du matériel traumatique/symptomatique créé au fil de son histoire afin de retrouver son point d’équilibre parfait. Son réveil à l’authenticité lui imposerait, en effet, un cadre de vie en concordance, c’est-à-dire un cadre libéré de tout égo traumatisé.

vendredi 20 avril 2018

Entretenir l’ignorance des hommes pour neutraliser leur lumière



Capsule vidéo ajoutée sur youtube le 20 Avril  2018

Le plus gros obstacle, sur le chemin de l’avancement, est l’ignorance. Ainsi, l’homme devrait être vigilant à ne pas rejeter son mental. Ce serait l’outil clé pour ne pas être manipulé et pour ne pas être phagocyté dans sa belle énergie vitale. L’ego traumatisé se nourrit de l’énergie lumineuse pour exister. Ainsi, il est logique qu’il ait besoin de maintenir l’homme vivant et dans l’illusion pour lui extraire la ressource convoitée. Le mental serait donc essentiel afin de discerner et de se protéger des codes déstructurants alimentant la matrice égotique.

L’ego traumatisé ne veut pas détruire l’homme. Il veut le maintenir sous contrôle pour lui pomper le carburant créatif nécessaire à ses buts. Il n’a pas d’intérêts à voir l’homme mort car il ne pourrait pas lui survivre. L’ego déstructuré s’applique au contraire à contrôler le mental en l’aveuglant et en le faisant dysfonctionner. Il essaie de le mettre à son service. Ainsi la meilleure carte de l’ego traumatisé est celle de la désinformation afin d’orienter le mental sur ses choix déséquilibrés.

Là encore, nous voyons combien il est essentiel de maîtriser mentalement les lois de l’équilibre pour ne pas être dépossédé de son libre-arbitre. Ainsi, si vous prenez le temps suffisant pour étudier les lois systémiques, vous réaliserez qu’« être » exclusivement dans le cœur, la foi, l’unification excessive et le lâcher-prise est le meilleur moyen pour les énergies négatives de se nourrir de votre substance. En effet, dans ce monde partagé, la systémique nous apprend de façon étayée, à donner autant de place au mental qu’au cœur. La matrice égotique a besoin de l’énergie d’amour de l’homme pour créer ce qu’elle souhaite. Ainsi, elle est intéressée à contrôler le mental des hommes en le rendant dysfonctionnel. Cette matrice induit une mauvaise répartition de l’énergie créatrice en essayant d’excessivement l’unifier, à la façon yin, dans un monde polarisé yang.

L’ego traumatisé travaille au rejet du mental par l’homme car il connaît la force du mental pour désaliéner l’homme de ses fragilités. C’est pourquoi, l’égo traumatisé œuvre avec zèle pour paralyser le mental et neutraliser ses fonctionnalités protectrices. Quel meilleur moyen alors que de distraire l’homme avec des futilités rassurantes, que d’emprunter l’artifice d’un jargon détaillé et complexe mais vide de sens. Quel meilleur moyen que de jouer sur le faux-semblant rassurant ou au contraire les peurs pour désamorcer tout mouvement de curiosité. Ces forces égotiques ont plus d’une corde à leur arc pour détourner l’âme d’une vérité libératrice mais faisant tant préjudice à leur devenir. Il est compréhensible que le mental fonctionnel soit leur principale cible.  A partir du moment où l’homme mentalise comment partager l’amour inconditionnel dans un monde polarisé, ce matériel traumatique est en menace d’extinction. Ainsi, l’intérêt de cette matrice égotique est d’éloigner l’homme du Mental afin qu’il ne découvre pas les bons codes de l’amour inconditionnel sur terre. Certes, l’égo traumatisé prône le langage séducteur de l’amour mais un amour mal réparti pour mieux déséquilibrer l’âme. Dans ce monde polarisé, l’expérience est à vivre sur l’extérieur et non de l’intérieur. En effet, les codes communs qui traversent les hommes et qui les déterminent dans leur équilibre sont manifestés sur l’extérieur et dans les relations. Ces règles de bien-être ne relèvent pas d’expériences et de vécus intérieurs. L’homme est interdépendant des influences extérieures dans la qualité de son équilibre. Il a besoin d’intégrer les dynamiques relationnelles structurantes afin d’être en harmonie entre son dehors et son dedans dans ce monde partagé. Le Mental n’est ainsi pas au service d’expérimentation interne mais externe. Il permet de se libérer de peurs internes au travers d’expériences externes dans ce monde polarisé. Le savoir s’acquiert de l’extérieur et non de l’intérieur sinon nous pratiquons encore les codes yin dans le monde yang. Le savoir appartient au monde yang et le cœur au monde yin. Ainsi, parler d’un savoir « unifié » relève du non-sens. Toutefois, parler d’un savoir polarisé permettant d’équilibrer l’homme, dans son amour incarné, est bien une réalité manifesté grâce au mental.

mardi 17 avril 2018

Des vérités singulières mais aussi des vérités communes



Capsule vidéo ajoutée sur youtube le 17 Avril  2018

La logique de l’équilibre des systèmes mettrait en relief des vérités de bien-être communes et vérifiables dans les dynamiques interactionnelles. Bien sûr l’intégration de ces données relationnelles exhaustives demande un temps signifiant. Dans ce monde de densité, l’expérimentation, la conscientisation, les déconditionnements demandent de l’implication et de la patience. Notre sagesse, notre amour de soi et des autres et notre force de curiosité seraient fortement sollicités pour justifier de l’expression de notre dimension parfaite. Si chaque âme a sa coloration singulière, elle serait déterminée par deux forces énergétiques l’influençant : les forces d’attraction et les forces de répulsion.

Dans ce monde manifeste, l’énergie est condensée et elle exprime ses caractéristiques dans les dynamiques relationnelles. Ainsi, il serait possible d’observer deux champ de forces internes : les mouvements d’attraction dans les liens d’amour et les mouvements de répulsion dans les résistances de l’homme à mentaliser ses traumas. Depuis 20 ans, j’observe avec implication et amour la manière dont une personne est traversée par ces deux forces énergétiques dans ses liens à ses systèmes environnants.

Des codes communs se retrouvent dans tout processus relationnel malgré la singularité de chaque histoire :
- Le symptôme condense en son cœur le stress groupal
- Le symptôme aménage le cadre d’avancement structurant d’une personne.
- Le symptôme révèle dans son cœur le faux et le dysfonctionnel.
- Un système présente une double polarité consciente et inconsciente avec ses spécificités complémentaires.
- Un système travaille à l’épuration de ses tensions pour rétablir l’équilibre interne.
- Tout, dans cet univers, est sous-système des systèmes visibles aux systèmes invisibles.
- Tout système fonctionne selon la même organisation et il rejoint le même but d’équilibre.

Ainsi, tout serait constamment dévoilé de notre essence profonde dans un relationnel quotidien. Toutefois, ces vérités communes, libératrices des souffrances, demanderaient à chacun de ne rejeter aucune partie de son être incarné. L’ego et le Mental auraient besoin de l’accueil bienveillant de l’âme afin de révéler ce qui se cache de précieux derrière tous leurs dysfonctionnements. La Science des Systèmes est cette science qui permet de synthétiser toutes ces données parcellaires signifiantes de sens. Ainsi, le puzzle se réunifierait progressivement, à force de patience, de courage, de sagesse et de curiosité. Ce puzzle révélerait alors des paysages splendides. Dans la reconstruction appliquée et aimante de l’histoire d’une personne, le mental serait donc cet outil indispensable afin d’être dans une logique déductive. Quand une hypothèse théorique se confirme systématiquement dans les observations faites alors elle peut être validée. Ainsi, le Mental serait cet allié afin de mettre en relief l’équilibre des systèmes. Le Mental permettrait de distribuer cette énergie d’amour entre un dehors et un dedans. Dans ce monde de densité, le mental équilibre les dynamiques relationnelles afin de pratiquer les 3 axes : détachement émotionnel par rapport aux réactions égotiques/partage dans le soi authentique quand c'est possible/ Mise de limites factuelles par rapport aux abus.

Comment réfléchir et traiter la question de l’exposition aux souffrances et aux peurs sans le Mental ? Dans ce monde manifesté, le Mental interviendrait obligatoirement pour gérer le stress et le rétablissement de l’équilibre. Le Mental permettrait d’observer, de synthétiser les données, de valider ou non les hypothèses théoriques construites. Dans cet espace yang du système, le monde du manifesté solliciterait l’instrument intellectuel. Le Mental permettrait d’expérimenter et de se rapprocher des comportements les plus équilibrés entre amour de soi et amour de l’autre.

Les Sciences Systémiques peuvent démontrer toute leur pertinence par une étude appliquée, aimante et complète des dynamiques relationnelles.  La systémique parle, de manière exhaustive, des énergies en mouvement dans un monde de densité. Toute systémique est de l’énergétique. Comme l’étudie Paul Ponssot, dans ses travaux sur le contrôle mental et sur la désinformation, les chercheurs de vérité seraient soumis à des champs résistantiels signifiants lorsqu’ils se rapprocheraient de vérités à forte « attraction ». Les mouvements de « répulsion » s’exprimeraient alors avec une même intensité que les forces d’accroche à des vérités toujours plus passionnantes. Dans notre monde interne comme externe, des dynamiques parasitantes freineraient alors la transmission et l’intégration de données nouvelles et signifiantes quant à leur sens structurant et précieux.


mardi 10 avril 2018

Transposer le système douleur au système polarisé cœur/raison



Capsule vidéo ajoutée sur youtube le 10 Avril  2018

Le système douleur fonctionnerait comme tout sous-système. Il serait ainsi régi par les mêmes règles organisationnelles que tout autre système. Les informations douloureuses du corps seraient transmises, par le biais du système nerveux central et périphérique, au cerveau.  Ainsi, le corps serait ce Masculin inconscient et le mental serait ce Féminin conscience. La transmission de la douleur entre le corps et la psyche/mental pourrait alors être comparée à la communication du matériel traumatique entre le Féminin et le Masculin.

La douleur serait ressentie à l’endroit du Féminin/conscience par le Mental servant de signal d’alarme. Le corps/ masculin serait cette zone inconsciente, portant les dysfonctionnements/blessures. Toutefois, le corps ne serait pas soumis à un degré de sensibilité aussi important que le Mental. Les nocicepteurs seraient ces récepteurs envoyant le message nerveux de douleur et faisant naître, dans un premier temps un réflexe de sauvegarde dans le corps. Le corps réagirait donc à cette tension  mais de façon instinctive et non douloureuse. Dans un second temps, l’information serait reçue par le cerveau qui en saisirait la teneur souffrante. L’activité nerveuse de certaines régions cérébrales déclencherait la dimension algique du message.

Ainsi, le système douleur, si on le transpose au système âme Jumelle, expliquerait le vécu de tensions différentes pour le Féminin et le Masculin. La Féminine représenterait ce cerveau très sensible à la résonance du stress donc du matériel traumatique. Le Masculin serait cette partie du corps portant la charge blessée et envoyant le message traumatique au féminin. Le Masculin, certes, serait moins réceptif à la douleur. Toutefois, il serait exposé au danger de manière plus confrontative que le Féminin en étant "effracté" dans son intégrité corporelle. Il ressentirait moins la douleur mais il serait porteur des blessures et des dysfonctionnements lourds dans son corps. Ainsi, le Masculin/corps pourrait être coupé du signal d’alarme de la douleur lorsqu'il n' y a plus de connexion au SNC et donc  au mental. Cependant, le Masculin/corps demeurerait toujours autant porteur de l’atteinte somatique et de ses conséquences déstructurantes.

Ce parallèle à faire entre système âme Jumelle et système physiologique donnerait alors des clés très intéressantes pour appréhender le processus âme Jumelle. L’éloignement des deux moitiés d'âme ne pourrait pas résorber la « gangrène » traumatique développée par le Masculin, porteur du stress commun. Comme le système cerveau/corps, le Féminin et le Masculin seraient interdépendants dans la gestion des tensions et donc du matériel traumatique. Si le Cerveau/Féminin était coupé du corps/Masculin, le Cerveau pourrait certes ne plus ressentir de souffrance mais le corps/Masculin demeurerait en danger. Le Masculin porterait toujours la blessure physique associée au matériel lourd dans le système âme Jumelle. Le Féminin serait certes plus tranquillisé, moins douloureux mais il ne vivrait plus le plaisir sensoriel à l’endroit de son enveloppe corporelle : sa moitié Masculine. Le Féminin serait privé d’une partie de lui : son Masculin/corps, coupé de lui, demeurerait anesthésié et meurtri.

Ainsi, lors de la rupture/coupure du système âme Jumelle ou du système douleur, nous aurions un mental fonctionnel/Féminin endormi dans son bien-être et un corps/ Masculin sans capacité à se protéger de la déstructuration. Le Masculin/corps aurait besoin du Mental/Féminin pour ressentir le bien-être dans l’expression de ses sens. L’épuration du matériel lourd devrait obligatoirement s’élaborer par le Mental pour se résorber en profondeur. Ainsi, l’épanouissement du divin Masculin et de sa moitié passeraient inévitablement par la mentalisation du Féminin.

Cette transposition mettrait en relief que les Féminins ne devraient pas rejeter le Masculin en coupant le lien. Les Féminins représenteraient ce Mental fonctionnel nécessaire au corps/ Masculin pour bien réguler la charge traumatique compris en son cœur. Le Mental permettrait d’évaluer la manière dont doivent se faire les allers-retours dans les expositions au matériel traumatique porté dans le corps. Ainsi, le corps/ Masculin donnerait les indications sur la teneur de la souffrance, manifestée dans ses dysfonctionnements clivés. Le Mental/Féminin, à partir de ce message traumatique/électrique/corporel diffusé, apprendrait à gérer progressivement la souffrance. Le Mental aménagerait le cadre d’exposition adéquat afin de libérer dans le bon tempo la zone corporelle douloureuse. En fonction de l’intensité des tensions physiques circulant, le Mental organiserait son plan d’action afin d’alterner les mouvements de lâcher-prise sur les tensions (exposition aux peurs) et les mouvements de reprise de contrôle sur ces mêmes tensions (retrait des peurs).

Pour exemple, une personne souffrant de sciatique régulera ses douleurs en passant, de façon régulière, de la station assise à la marche. Ses changements de posture adéquates seront évalués par un Mental qui en référera aux douleurs du corps. De la même façon que le Féminin, de plus en plus éveillé, saura avec justesse s’exposer et se retirer au bon moment face au matériel traumatique réveillé par le Masculin. Ainsi, le Féminin sera de plus en plus à l’aise pour traiter avec efficacité les souffrances portées et libérées par sa moitié.

Cette transposition des deux systèmes met en relief combien les deux parties mental/corps sont indispensables au retour du bien-être. Ainsi, le Féminin et le Masculin auraient des rôles essentiels et complémentaires afin d'épurer le matériel traumatique les séparant. Couper le lien, pour le Féminin, en rejetant le Masculin serait donc très problématique. On ne devrait pas couper pas le lien entre le corps et le Mental de la même façon que le Féminin ne devrait pas rejeter, dénier ce lien âme Jumelle.

Ce parallèle mettrait également en relief, dans une dynamique inverse, que le Mental/ Féminin ne devrait pas être trop zélé à réparer le corps/ Masculin. Le Féminin devrait accepter le rythme progressif de la guérison dans ce monde de densité et de déconditionnement. Le respect du tempo pour traiter une blessure profonde serait essentiel à son rétablissement. Le Mental serait cet outil nécessaire afin d’évaluer le bon rythme à emprunter dans cette libération de matériel traumatique. Une épuration trop rapide et invasive, engendrerait l’atteinte de l’intégrité physique et psychique du système physiologique. Si un médecin traitait un cancer par exemple en prescrivant des séances de chimio ou de radio, de façon trop rapprochée, le pronostic serait très mauvais.

Ainsi on découvre, au travers de la transposition des systèmes, que le Mental/Féminin ne pourrait s’épanouir sans l’expérimentation du bien-être psychique dans le Corps/Masculin manifesté. Pour exemple, cet astrophysicien Britanique brillant, Stephen Hawking, récemment décédé, exprimait sa frustration à être ralenti dans son rythme de mise en écriture de ses pensées, par le biais de la robotique. Il aurait  été ce Féminin sans son Masculin.  L’enthousiasme dans son génie aurait été parasité par ce corps défaillant. De même un corps/Masculin, sans conscientisation/Féminin, s’endormirait. Il n’aurait plus de protection et il ne pourrait plus goûter la saveur d’une existence à développer son éveil. Après tout, n’évoluerions-nous pas d’incarnations en incarnations afin de nous rapprocher au plus près de ce réveil à notre authenticité dans ce monde polarisé ? Chacune des deux moitiés d'âme expérimenterait ainsi des univers différents mais l’autre moitié serait indispensable au bonheur personnel goûté dans sa partie. Cela signifierait alors que le Féminin ait une conscience plus développée en fin de parcours âme Jumelle et que le Masculin aurait une sensitivité plus accrue.

En conclusion, ne pourrions-nous pas imaginer que l’inversion des pôles se manifesterait lors de cette réunion du duo. Les deux moitiés d'âme inter-changeraient alors leur rôle complémentaire à partir du nouveau bagage expérientiel créé. Les deux se replongeraient alors dans un nouveau jeu vidéo ambitieux avec des défis toujours plus passionnants et diversifiés. Ils revêtiraient les habits de l’autre. Ils se lanceraient alors dans une nouvelle pièce de théâtre avec de nouveaux jeux d’improvisation riche pour l’âme !


dimanche 8 avril 2018

La fonction première du Mental n’est pas intellectuelle mais sensorielle



Capsule vidéo ajoutée sur youtube le 06 Avril  2018

La fonction première de notre ami le Mental ne serait pas de raisonner sur des détails et de faire prioritairement des calculs logiques. En effet, le Mental nous permettrait de faire bien plus. Il serait un outil indispensable pour extraire les codes relationnels et les forces communes qui influencent l’homme dans ses choix singuliers. Le Mental permettrait donc de synthétiser des données exhaustives pour en extraire l’essentiel, c’est-à-dire une vérité d’amour partagé par tous. Le Mental permettrait donc de mettre en relief, dans ce monde concret yang, le sens de l’existence, notre essence profonde et le chemin à un retour d’équilibre harmonieux. Le Mental serait donc la clé afin d’incarner l’amour inconditionnel dans ce monde partagé.

La fonction première du Mental ne serait toutefois pas d’ordre intellectuel mais plus d’ordre sensitif. Plus on analyse ses propriétés, plus on découvre que le Mental est un baromètre fin permettant à l’homme de réguler ses peurs en respectant le rythme d’avancement. Dans ce monde de densité, le Mental serait l’outil indispensable afin de s’exposer de façon pertinente pour permettre la libération complète des tensions. Les déconditionnements aux schémas dysfonctionnels doivent se faire graduellement dans ce monde partagé. Le Mental est cette zone faite de nombreux nocicepteurs permettant de réguler la douleur pour la traiter. Il est ainsi ce signal d’alarme essentiel orchestrant le bon tempo entre retrait et confrontation au mal. Dans sa fonction première, sensorielle, et intuitive, le Mental organise la gestion corporelle du matériel traumatique pour le libérer. Ainsi, le Mental permettrait d’analyser intellectuellement (secondairement et avec du recul) sa fonction PREMIERE SENSITIVE de REGULATEUR, de protecteur et de libérateur. 

L’étude relationnelle poussée sur les fonctions du Mental, permet effectivement de découvrir que le « corps et sa psyche » savent tout et fonctionnent parfaitement. Ils sont nos guérisseurs. Dans le symptôme, il existe la clé de la guérison. Ainsi, le lâcher-prise passerait par l’acceptation d’utiliser notre allié le Mental dans ses fonctions premières. Il nous livrerait systématiquement les codes pour réguler la douleur et les parasitages. La solution serait portée par ce baromètre en nous. Le sauveur ne serait donc pas sur l’extérieur. Nous l’aurions toujours porté en nous mais ne l’aurions pas écouté et accueilli. Tout est ainsi devant nous et en nous. Pour intégrer cette vérité libératrice nous restituant notre pouvoir, il faut toutefois revenir à l’amour et la confiance en soi. Le Mental permet ainsi d’incarner l’amour inconditionnel et de dépolluer notre véhicule de l’âme du matériel traumatique le traversant.

Pour assurer ses fonctions indispensables dans ce monde polarisé, le Mental aurait ainsi besoin que son propriétaire se réveille à sa nature sensorielle, protectrice et non intellectuelle ! La clé d’avancement serait donc dans l’accueil et la reconnaissance de ce Mental soufflant les pensées pertinentes de notre âme pour incarner l’amour inconditionnel. Ce Mental ce pont sensitif reliant notre corps à notre âme afin de nous guider dans l’expression de l’amour divin sur terre.