vendredi 20 mars 2020

Conclusion : le sens utilitaire du symptôme d’isolement collectif actuel


Le 20 Mars 2020

Dans le rééquilibrage 50/50 de tout système existentiel, l’isolement symptomatique oblige celui qui donne trop à se freiner et celui qui ne donne pas assez à se prendre en charge. La science des systèmes permet d’observer et de démontrer le sens utilitaire du symptôme. Ainsi, le trouble physique et psychique poussent à emprunter les codes fonctionnels difficiles à mettre en place volontairement et consciemment. L’individu trop sacrificiel doit apprendre à s’occuper de lui. Il développe alors des phobies et somatisations paralysantes pour se recentrer sur lui. L’individu trop égocentré voit son système périphérique trop étayant se fragiliser et ne plus pouvoir l’assister. Il doit alors se prendre en charge et enfin assumer ses responsabilités.

En cette ère de bouleversement, le clivage et l’isolement collectif seraient l’œuvre de la vie, rétablissant au travers du symptôme, l’équilibre d’une humanité dysfonctionnelle. Le parfait 50/50, de toute dynamique relationnelle, serait imposée graduellement dans un haut magnétisme par l’évolution inexorable des hommes pionniers se réveillant à l’affirmation juste. Plus le chemin de l’humanité avancerait, plus chacun serait pressé à emprunter des codes de plus en plus rigoureux du juste équilibre.

Les temps confrontatifs s’accéléreraient et se cumuleraient, durant une ère de haute conscientisation, afin de libérer les fragilités individuelles et collectives de manière signifiante. Chaque temps de crise serait la tentative de dépasser une problématique enkystée et demandant à se libérer. Ces périodes éprouvantes, autant individuelles que sociétales, seraient donc fréquentes durant le réveil d’une humanité plus éclairée sur les lois d’équilibrage universels. Chaque phase d’élaboration aurait son pic aigu de résonance pouvant engendrer des séquelles physiques/psychiques plus ou moins graves. Chaque rééquilibrage obligerait, en effet, à revivre des situations abusives ou sacrificielles et à les traiter enfin de façon adaptée, méritante et équitable. Bien sûr, les résistances douloureuses/symptomatiques seraient nombreuses avant que l’homme puisse se désaliéner définitivement de ses dysfonctionnements. Ainsi, par paliers graduels, l’homme avancerait et vivrait des crises cathartiques régulières de dépassement des différentes problématiques. Il n’y aurait donc pas une seule crise grave et fiévreuse/infectieuse mais plusieurs crises (psychiques/physiques) à dépasser pour l’homme devant se réveiller brutalement. Une libération traumatique pourrait toutefois dans son démantèlement engendrer des symptômes très lourds voire mortels lorsque le travail d’abréaction serait maximal et impossible. Dans son incapacité à digérer dans l’urgence une charge traumatique enkystée, l’homme passerait graduellement par des somatisations lourdes chroniques (non uniques !) avant de vivre des mouvements psychiques pathologiques le rendant davantage dépressif/méfiant/psychotique et l’isolant définitivement. Dans une ère de réveil collectif signifiant, la charge résistancielle et électromagnétique à gérer ne serait pas des moindres pour chacune des psyches bousculées. Possessions égotiques et virus énergétiques seraient les conséquences logiques d’un matériel traumatique ré-émergeant de manière massive et cherchant à s’élaborer, dans une zone à haut magnétisme. Les hommes endormis supporteraient de moins en moins la présence magnétique des hommes éclairés et vice-versa.

Dans un air ambiant s’accroissant en lumière, un effet répulsif s’exprimerait davantage entre une humanité en conscience et une humanité endormie. Paranoïa, mouvements dépressifs, isolement, évitement, déni, clivage, irritation, somatisations, biais cognitifs se développeraient progressivement pour séparer ces deux mondes désormais inconciliables. A chaque crise dépassée, l’homme endormi s’enfoncerait dans le pathologique, le déni et l’entêtement de ses schémas destructurants. A chaque crise dépassée, l’homme éclairé percevrait de mieux en mieux la réalité et adopterait des schémas protecteurs de plus en plus fonctionnels. L’un monterait graduellement en conscience et l’autre refoulerait graduellement dans l’espace inconscient. L’un s’envolerait vers un paradis terrestre et l’autre s’enfoncerait dans un brouillard traumatique et densifié.

Pour les hommes ayant trop donné ou trop reçu, le déséquilibre de leur existence serait tel qu’en haut magnétisme, leurs dysfonctionnements seraient neutralisés de manière brutale et radicale. Leur corps endormi s’évanouirait dans la nature passant sur un plan plus densifié. Plus le contraste serait important entre les repères désadaptés d’une personne et les repères d’équilibrage parfait se mettant en place, plus le matériel traumatique réveillé flamberait sans laisser traces en haute conscientisation.
Ainsi, l’ère de bouleversement vécu pourrait s’expliquer dans une logique systémique et prévisible. Elle ne serait ni l’œuvre du hasard, ni l’œuvre d’une intention calculée et malveillante. Elle serait la conséquence naturelle d’une humanité se réveillant progressivement à la genèse et aux codes parfaits de bien-être et d’équilibrage.