mercredi 27 juin 2018

Bloquer le Mental protecteur du Féminin : quelles conséquences logiques ?



Capsule vidéo youtube du 27 Juin 2018

En cette ère actuelle, tout participerait à la non écoute de notre meilleure guide : le corps. Pourtant, les sensations internes donneraient systématiquement le bon tempo dans la régulation des expositions aux peurs. Ainsi, les tensions indiqueraient des résistances et elles demanderaient un recul transitoire dans la relation. Les envies, l’amour inconditionnel (non égotique) marqueraient, au contraire, un élan tourné sur l’extérieur à entendre.

Ainsi, les forces d’attraction et de répulsion seraient des indicateurs constamment présents en l’homme. Elles seraient donc les indices essentiels afin de gérer adéquatement les allers-retours dans la confrontation aux peurs. Avez-vous constaté combien tout est fait, dans ce monde aveuglé, pour que l’homme remette son pouvoir de guérison à un tiers extérieur plutôt qu’à son corps ? Pourtant, pas une prise en charge depuis 20 ans n’a disconfirmé un constat objectivable : la solution serait dans le symptôme. Ainsi, le sauveur serait interne. Il ne serait pas externe. Le symptôme contraindrait à l’aménagement du nouveau cadre fonctionnel lorsque la personne serait en difficulté pour le mettre en place volontairement. Au travers des vidéos de systémique, cette mise en relief a été démontrée au travers de nombreux exemples cliniques. Pas une seule observation relationnelle exhaustive n’a pu infirmer ce fait dans ma pratique.

Ainsi, le bon aidant ne serait pas celui qui sait à la place du souffrant. Il serait plutôt un partenaire à l’écoute décortiquant le symptôme dans son contexte d’apparition afin d’en trouver le sens structurant. L’aidant et le souffrant partageraient dans des échanges de cœur afin de découvrir ce savoir guérisseur inscrit au cœur des troubles.  Ainsi, leur travail pertinent de partenariat consisterait à être attentif au message du vrai sauveur : ce corps qui est aussi le véhicule de l’âme.  Dans un symptôme se densifiant, il y aurait le réveil de plus en plus marqué d’une âme étouffant et aspirant au retour à l’équilibre. Plus le symptôme grossirait, plus l’âme se rebellerait pour hurler et contraindre l’homme à prendre les bons codes du bien-être. Ainsi, la tension du symptôme pourrait imposer la paralysie dans un premier temps pour entraver la poursuite des schémas dysfonctionnels. Dans un second temps, la nature des contraintes obligerait également la résolution progressive du problème singulier. En effet, le handicap vécu, dans un contexte précis, induirait la reprise du bon tempo dans le partage relationnel entre amour de soi et amour de l’extérieur (exple : sciatique, phobies, tocs, dépression/ voir premières vidéos de systémique).

Ainsi, que devrait penser les "âmes" jumelles de cette invitation extérieure récurrente afin de les encourager à ne pas écouter leurs tensions et leurs sensations internes ? Bloquer le mental signifierait bloquer le récepteur des tensions et des élans du corps qui indique les mouvements équilibrés à suivre. Anesthésier le mental, au travers de diverses techniques d’endormissement psychique, serait alors se priver de la solution au bien-être. Je vous laisse faire la liste de toutes ces pratiques de détente reposant sur la paralysie du mental : exercices respiratoires, Tao intégratif, Qi Gong, drogues chamaniques, transe au travers de danses et de musiques, sports extrêmes, hypnose, méditation, relaxation, techniques d’endormissement, relaxation, yoga, emdr, eft, focalisation sur l’instant présent, visualisations, traitements médicamenteux, jeun, libération émotionnelle excessive.
Ces techniques peuvent soulager transitoirement l’homme de son stress. Toutefois, il est essentiel de réaliser que ces tensions ont du sens. Ces tensions sont là pour informer et aider la personne à reprendre des codes relationnels plus fonctionnels. Les résistances internes induiraient en effet des problématiques relationnelles à résoudre. Ainsi, le souffrant tenterait, par des techniques corporelles et superficielles, d’endormir un mal relationnel plus profond. L’homme utiliserait son corps pour étouffer les signaux protecteurs que ce même corps lui aurait donné en amont ! Quel triste paradoxe ! Et pourtant, ce serait une vérité démontrable. Dans l’après coup de ce moment de détente artificielle, le souffrant verrait alors ses douleurs resurgir et s’accroître. En effet, le mal ne pourrait s’éteindre que furtivement pour mieux réapparaître. Les déséquilibres relationnels, source du stress, n’auraient pas été élaborés. Ils se manifesteraient, à nouveau, sous forme d’une recrudescence de symptômes émergeants.

Bien sûr, dans les relations âmes sœurs, ces techniques de détente externes ne seraient pas problématiques. Elles pourraient être au contraire utiles car elles ouvriraient en conscience mais de façon nuancée ! En effet, pour un Féminin non inscrit dans un lien âme jumelle, le matériel traumatique à épurer serait plus signifiant et paradoxalement protecteur. Ainsi, la personne lambda ne pourrait pas bloquer son mental en raison des résistances internes plus importantes. La personne (non inscrite dans un lien âme Jumelle) pourrait alors dérigidifier certaines problématiques MAIS de façon progressive en raison d’un mental régulateur impossible à paralyser. Dans le lien âme jumelle, le Féminin pourrait se nuire en annulant les défenses instinctives et pertinentes de son ego. Le Féminin âme Jumelle pourrait facilement endormir son Mental par sa capacité à faire « le vide » dans sa connexion facile de cœur. Dans cette configuration particulière, le Féminin âme Jumelle hypersensible (bloquant volontairement son Mental) n’aurait plus de protection face à des tensions rentrantes non détectées et signifiantes en haute conscientisation.