Le symptôme révélateur de la dimension angélique des enfants éveillés
Cette approche spirituelle, concernant les enfants de cette
nouvelle ère, fait résonance avec les observations systémiques posées en
thérapie familiale. Bien sûr, il n’est pas question de définir en ces termes la
totalité de la jeune génération. Cependant, dans ma pratique, je rencontre
fréquemment ces chérubins doués de ces grandes qualités.
Ce constat est logique car leur nature hypersensible,
généreuse et aimante les conduit à assumer leur mission inconsciente d’aide au
travers du « symptôme ». En effet, le symptôme, comme nous l’avons
longuement vu, est la solution pertinente à un problème relationnel non élaboré
consciemment ! Ces enfants ne se
souviennent plus de leur essence et de leur but originel. Ils ne peuvent donc
opérer cet acte de guidance auprès des leurs volontairement. Ils le font donc
« intuitivement » sans réaliser vraiment ce qu’ils font. Le symptôme,
expression inconsciente, vient alors révéler la nature « guérisseuse »
mais aussi « amnésique » de ces enfants appartenant à un autre monde.
Cette explication « cosmique », donne alors au
thérapeute systémicien des réponses. En effet, combien de fois ai-je été
fascinée, mais aussi complètement déstabilisée, par le génie de ces petits
créatures « apparemment » ingénues, à trouver des solutions
« symptomatiques » pour leur groupe. Il est perturbant de constater,
à chaque fois, qu’elles ne semblent pas conscientes de la manière dont leurs
maux obligent les adultes à se désaliéner de leur souffrance ! Combien de
scènes de vie quotidiennes décortiquées en séance où il est manifeste que
l’expression désadaptée de ces enfants est la réponse « adéquate » au
problème du système ! Il s’agit de formidables scénarios bruyants mais
créateurs d’une justesse structurante dans ses détails et son contenu. L’enfant
semble étonnamment découvrir, au même moment que son système, l’utilité et la
pertinence absolue de son symptôme.
L’approche métaphysique de ces enfants permet alors de
soulever un lourd voile pour sortir de la confusion. Ce regard élargi explique
la dimension « oubliée » mais toujours « opérante » de la
mission de vie de ces bambins exceptionnels ! Dans la densité de cette
troisième dimension, ces êtres « angéliques » ont perdu leur mémoire
mais pas leur intention « divine » !
Le symptôme est en effet le révélateur d’un stress groupal
condensé à l’endroit d’un de ses membres. Celui-ci se caractérise par sa
sensibilité, sa générosité et sa créativité symptomatiques désaliénantes. Souvent,
le patient « désigné », dans un système, est un enfant. Ce constat
prend alors sens sous cet angle multidimensionnel de l’approche relationnelle.
En tant que thérapeute, il est fréquent mais aussi logique de
rencontrer ces enfants dans nos cabinets. En effet, ils intégreraient préférentiellement des systèmes dysfonctionnels en
vue de les aider. Leur grande sagesse serait bienvenue dans ces familles moins équilibrées. De plus, ils ont
oublié d’où ils viennent et quel est le but salvateur de leur existence. Ils
ont donc tendance à discréditer leur fonctionnement même si celui-ci est
fortement ancré dans leur programme missionnaire. Par conséquent, leur aide ne
peut s’exprimer que dans la complexité d’une situation rigide et dans une
dynamique inconsciente.
Le symptôme est alors l’outil adapté pour répondre à ce
cas de figure ! Il a la force de la
contrainte que l’enfant n’a pas lorsqu’il est face à la suprématie des adultes.
En effet, le trouble peut induire, par ses règles d’expression, les bonnes
dynamiques que l’homme se refuse à prendre volontairement. De même, le symptôme
est le langage de l’inconscient dans la mesure où ces petits guérisseurs ne
peuvent pas s’exprimer consciemment. Ils ont des difficultés, dans cette lourde
densité, à se remémorer leur essence divine et le sens thérapeutique de leur
comportement désadapté.
La suite (quatrième partie) la semaine prochaine...