dimanche 7 février 2021

De l'étymologie d'un mot singulier à la racine des maux de l'humanité (partie 1)

 


Article du 7 Février 2021

Quand l’étymologie d’un mot se lit comme le rébus essentiel à décoder de nos précieux écrits anciens, l’histoire de l’humanité prend clairement sens et apparaît se révéler dans ses mystères les plus profonds. La genèse semble alors, de manière troublante, coller parfaitement à la logique systémique avec ces trois règles fondamentales : tout dans l’univers serait système et sous-système, tout système serait polarisé et obéirait à la hiérarchie des systèmes polarisés. Tout système obéirait aux mêmes règles d’équilibrage.

 De l’arbre de la connaissance au mouvement apocalyptique biblique, chaque pas de l’homme apparaîtrait dicter, en permanence, par des règles d’équilibre et magnétique précises obéissant à la hiérarchie des systèmes polarisés. Les espaces, les personnages, les personnes, les éléments, les nombres, les couleurs, les animaux et les actions revêtiraient une valeur symbolique fondamentale pour accéder à la compréhension de l’évolution et du fonctionnement de ce monde polarisé.

 -        La Jérusalem serait une Jérusalem symbolique (étymologie = demeure de paix), Israel = celui qui lutte avec Dieu, Gog et Magog = force du mal…) -        « Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre s'en étaient alles, et la mer n'est plus. » Apocalypse 21.1 de la Bible. La mer est salée (étymologie = esprit et gout piquant), mer = lieu de mort et de tumultes, lieu des nations égotiques. Un nouveau monde, sans corruption, revenant aux valeurs fondamentales apparaîtrait lors du rééquilibrage des partages systémiques/polarisés 50/50. On serait loin du 80/20.

-        Ressusciter = réveiller à la pleine vérité, accès à la connaissance universelle et aux lois d’équilibre. Pour les hommes justes, n’ayant pas emprunter la marque de la bête (marque égotique), l’accès à un savoir/cœur parfaitement équilibré serait rendu possible par une adaptation relationnelle méritante 50/50 tout au long de leur chemin de vie. Par contre, les hommes sacrificiels ou égocentrés (20/80 ou 80/20) n’auraient pas le temps de s’adapter à cette pleine vérité révélée et diffusée par les hommes de conscientisation et d’affirmation juste. La « purification par le feu » (lumière du savoir brûlant brutalement le matériel traumatique)  serait cette haute conscientisation/de cœur irradiant le monde et ne laissant pas indemne ceux dont les problématiques se seraient rigidifiées. « La première mort » biblique serait alors la mort psychique (infection égotique) et « la deuxième mort » serait la mort physique (infection/inflammation interne).

-        « Séparer l’ivraie/mal du bon grain/bien quand ils sont tous les deux à maturité » est une image empruntant à la logique d’équilibrage parfait des systèmes polarisés. Les systèmes fonctionnels ne peuvent totalement se défaire des systèmes dysfonctionnels que lorsqu’ils ne partagent plus aucune faille égotique avec eux. Pour cela, la sagesse doit être atteinte dans sa plus grand maturité du côté des hommes justes. Dans cette logique, on comprend mieux pourquoi le Divin n’aurait pas effacé Lilith, Satan et ses démons de ce monde polarisé malgré leurs actes odieux. Lilith et les êtres unifiés avaient eu des partages avec Adam et les êtres polarisés. Les adamiques étaient donc condamnés à disparaître au même moment que les pré-adamiques tant qu’ils ne s’étaient pas dégagés de toutes leurs problématiques égotiques, tant qu’ils n’étaient pas dans le relationnel parfait 50/50, tant que la Jérusalem symbolique n’étaient pas totalement imprenable…

-        Le jardin d’Eden serait un espace symbolique d’équilibrage parfait du monde polarisé. Cet espace paradisiaque (esprit) n’aurait pas pu perdurer durant les premiers temps de l’humanité (corps). En effet, la haute conscientisation de l’esprit ne pouvait pas encore intégrer un corps et une matière immature à ce moment-là de l(histoire primaire. Le jardin d’Eden, à cette époque, aurait pu alors se comparer à « une cage dorée » dans laquelle le Divin aurait enfermé ses enfants. Il aurait voulu les protéger d’un environnement extérieur inévitablement dangereux. Dans les premiers temps des apprentissages et équilibrages polarisés, le hors « jardin d’Eden » ne pouvait être qu’une jungle à découvrir et à apprivoiser. L’homme devait expérimenter dans une matière rudimentaire et hostile afin d’affiner ses habiletés physiques et psychiques. Intégrer un esprit lumineux réclamait un corps solide et une raison des plus équilibrées. Mettre Eve et Adam, dans le jardin d’Eden, c’est mettre un esprit élevé dans un corps immature. Le corps fuit et s’échappe obligatoirement dans une exploration douloureuse pour s’ajuster. Ainsi, Eve et Adam durent être chassés du Jardin d’Eden et connaître la dure labeur, le dur enfantement, les dures relations afin d’apprendre et de solidifier/équilibrer leur corps polarisé (serpent tentateur, « Dieu dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu  enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi” (Genèse 3 : 16). Eve et Adam devaient suivre les lois d’un rigoureux et ambitieux apprentissage polarisé pour qu’une conscientisation élevée puisse intégrer leur corps de matière. Pour une Lilith unifiée et égocentrée, l’exploration dans un monde de partage (polarisé) ne pouvaient être qu’encore plus terrible. Dans les écrits anciens, il est dit qu’elle se serait unit à Satan et aurait enfanté de nombreux démons.  La logique des systèmes polarisés (avec le haut système polarisé : esprit angélique (+)/ corps humain (-)) expliquerait ainsi étroitement ces premiers temps de la genèse. Dans leur essence actrice et curieuse, Eve et Adam ne pouvaient que s’ennuyer dans le jardin d’Eden et donc désobéir pour survivre et ne pas aller à l’encontre de leur nature. Dans son grand amour, le Divin avait voulu leur épargner les dangers de l’émancipation. Toutefois, seule l’expérimentation pouvait leur permettre d’élever leur conscientisation et intégrer le sens des vérités de ce monde. Lorsqu’ils touchèrent à l’arbre de la connaissance, Eve et Adam découvrirent qu’ils étaient nus. Ne serait-ce pas une manière métaphorique de signifier que l’accès à une connaissance « théorique et sans implication» ne permettrait pas d’intégrer la vérité. Cela ne ferait que mettre en relief, de manière signifiante, l’ignorance de celui qui découvre tout ce qu’il a à apprendre ! 

-        Les anges de la Bible= esprit à haute conscientisation des hommes.

      -        La Babylone représenterait tous ces groupes, espaces égotiques intéressés par l’argent, par une créativité (chanteurs, musiciens, harpes) mise au service de la luxure, des commerces (mer, maritimes = ego, pouvoir, matérialisme)  et leurs systèmes d’exploitation (bruit de la meule ). Dans la Babylone, on n’entendra plus la voix des jeunes mariés (systèmes polarisés non matures donc déséquilibrés). La bête et les rois de ce monde (= égotique) sont présentés comme détestant « la Prostituée de Babylone » ( corps intime, authenticité vendu pour des biens). Ils  la mettront à nu, ils « mangeront ses chairs » (= âme), ils la consumeront par le feu (matériel traumatique flambant).  Les deux pôles d’un lourd système dysfonctionnel se retourneraient alors l’un contre l’autre quand les systèmes fonctionnels ne les nourriraient plus, ne leur permettraient plus d’exister : «  Dieu leur a mis à cœur de réaliser son propre projet en ayant la même pensée et en donnant leur royauté à la bête jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. ». Cette dynamique apocalyptique traduit la dynamique des systèmes polarisés en fin d’équilibrage parfait ».