Capsule vidéo Youtube du 20 Juin 2018
Dans ce monde de densité, tout est changeant sauf le changement. En effet, la création serait en constant mouvement. L’homme travaillerait, de façon continue, le partage d’amour entre lui et autrui. Il travaillerait sans cesse l’équilibre entre individuation et partage relationnel. Ainsi, l’homme créerait en permanence du matériel traumatique dans cet ajustement constant et imparfait. Il apprendrait toutefois de mieux en mieux à s’approcher du 50/50. Le manque serait donc propre à ce monde yang. Lorsque nous sommes à un endroit particulier, nous ne pouvons pas être simultanément « ailleurs » dans ce monde partagé. Ainsi, l’investissement ne pourrait pas être plein dans cette matière, il serait parcellaire. A force d’isolement, le besoin de se tourner vers l’extérieur se ferait ressentir. De même, lors d’une immersion dans le bain relationnel, il y aurait tendance à vouloir retrouver, dans un après coup, son espace personnel. Le manque s’exprimerait inévitablement soit au dehors, soit au-dedans puisqu’il n’y aurait pas possibilité d’être aux deux endroits au même moment.
Dans ce monde de densité, tout est changeant sauf le changement. En effet, la création serait en constant mouvement. L’homme travaillerait, de façon continue, le partage d’amour entre lui et autrui. Il travaillerait sans cesse l’équilibre entre individuation et partage relationnel. Ainsi, l’homme créerait en permanence du matériel traumatique dans cet ajustement constant et imparfait. Il apprendrait toutefois de mieux en mieux à s’approcher du 50/50. Le manque serait donc propre à ce monde yang. Lorsque nous sommes à un endroit particulier, nous ne pouvons pas être simultanément « ailleurs » dans ce monde partagé. Ainsi, l’investissement ne pourrait pas être plein dans cette matière, il serait parcellaire. A force d’isolement, le besoin de se tourner vers l’extérieur se ferait ressentir. De même, lors d’une immersion dans le bain relationnel, il y aurait tendance à vouloir retrouver, dans un après coup, son espace personnel. Le manque s’exprimerait inévitablement soit au dehors, soit au-dedans puisqu’il n’y aurait pas possibilité d’être aux deux endroits au même moment.
Les tensions seraient donc légitimes puisque
les contraintes temporelles interféreraient dans ce monde yang. De même les
facteurs spatiaux, dans ce monde partagé, impliquerait un travail d’équilibrage
constant entre dehors et dedans. Dans un univers polarisé, la répartition parfaite
et continue ne pourrait être établie. Chaque éloignement du 50/50 créerait des incomplétudes
et des souffrances. Ainsi, le matériel traumatique se manifesterait lorsque le
moindre déséquilibre entre les deux pôles s’exprimerait. Bien sûr, plus l’homme
évoluerait dans ses habiletés mentales, mieux il gérerait les dysharmonies et
plus il enrayerait ce matériel traumatique rapidement. Le manque, le désir, les résistances
ou les émotions seraient donc inhérents à ce monde spatio-temporel. Ces
sensations appartiendraient au monde yang. Les censurer en pratiquant le
détachement spirituel, dans des codes unifiés, ne pourrait qu’engendrer des
déséquilibres. Dans ce monde spatio-temporel, les forces répulsives et
attractives seraient dans des danses constantes pour s’harmoniser entre elles.
Leur interaction induirait le mouvement, les décalages et des tensions.
Le monde polarisé serait donc régi par
des oscillations entre temps de contractions lors des déséquilibres et temps de
décharge et de détente secondaires. Cette dynamique permettrait la libération
progressive du matériel traumatique. Le rythme cardiaque symboliserait d’ailleurs
le pouls du monde yang. Pour s’apaiser, ne doit-on pas pratiquer des
inspirations et expirations régulières ? Les passages à l’acte ou
l’orgasme représenteraient aussi ce mouvement de détente nécessaire et succédant
à un mouvement de contraction optimal. Dans cet optique, lorsque les
problématiques non réglées satureraient dans ce monde yang, elles indureraient
obligatoirement une décharge libératrice à long terme. Comme un élastique qui à
force de se tendre (sur ses deux extrémités polaires) lâcherait et retrouverait
un point d’équilibre harmonieux. Toute tension trouverait ainsi sa résolution
dans un mouvement intuitif d’extension secondaire et de protection de l’organisme.
Lorsque vous aimez, lorsque vous donnez un baiser, vous compressez bien la joue
de l’autre avant de la relâcher. Ainsi, le Soi authentique, dans ce monde
polarisé, s’exprimerait intuitivement par ce mouvement régulier et oscillant
entre forces d’attraction et force de répulsion. Le mouvement serait donc la
condition essentielle pour soulager les souffrances et manifester son amour
dans cet espace matérialisé.
Tout dans cet univers, du baiser à la
sexualité, du Masculin au Féminin, solliciterait l’interaction de ces deux
champs de forces opposés pour épurer le faux et incarner le vrai, notre essence
authentique. Ainsi, il y aurait une quête constante afin de revenir à
l’harmonie parfaite dans cette danse énergétique rythmée. Chaque manifestation
créerait, en effet du matériel traumatique, à neutraliser régulièrement par un
mouvement de contraction et de libération. Le symptôme ne condenserait-il pas
d’ailleurs, dans un premier temps, le stress périphérique (contraction) et ne
donnerait-il pas, dans un second temps, les codes fonctionnels à pratiquer pour
s’en libérer (détente) ?
Le désir succéderait au manque. Le
soulagement succéderait à l’effort. Le vrai succéderait au faux. L’intense succéderait au fade. L’émotion positive succéderait à l’émotion positive (après la pluie,
le beau temps). Ainsi, il ne pourrait pas être envisagé l’incarnation de l’amour
inconditionnel sans ce constant processus de mouvance entre deux forces
opposées. Dans ce monde yang cherchant son équilibre, tout serait changeant
sauf le changement. Il ne serait donc pas adéquat de
refréner nos émotions, nos désirs, nos attachements, nos manques puisqu’ils
seraient légitimes dans ce monde. Ils seraient les ingrédients indispensables à
notre bonheur dans la matière. Simplement, il s’agirait de mieux les gérer en
affinant nos compétences à équilibrer les deux pôles énergétiques de ce monde
manifesté. Ainsi, le matériel traumatique serait moins signifiant au fil de
l’avancement car son épuration serait davantage maîtrisée. De façon logique, l’homme retrouverait
sa flamme jumelle au fil de ses progressions. La moindre fragilité serait alors
réveillée et amplifiée par la flamme masculine pour être libérée. Ainsi, la
saturation optimale de la problématique serait rendue possible par sa mise en
relief excessive dans ce lien hautement vibrant. Tout serait parfait pour
induire ce mouvement de contraction et de relâchement nécessaire à la
libération du matériel traumatique le plus enraciné.
Plus le lien serait vibrant, plus il
serait possible d’extraire le matériel traumatique de la relation en le
pensant, en agissant et en s’affirmant graduellement et adéquatement. La
présence de l’autre ne serait plus ainsi nécessaire pour élaborer les
problématiques personnelles. La vibration d’amour incarnerait de plus en plus
l’homme. Son essence profonde prendrait progressivement de la force pour
étouffer ce qui n’est pas lui : la peur. L’équilibre vibrant du système
âme (incluant le duo de flammes jumelles) se stabiliserait au fil du temps et
enrayerait rapidement toute ré-émergence de dysfonctionnements. L’homme
incarnerait l’amour inconditionnel des mondes divins. Toutefois, le manque
induit par l’éloignement physique (dans cette densité) demanderait des
rapprochés physiques réguliers entre les deux flammes. Le désir, merveilleux
ressenti de ce monde yang, serait ainsi en permanence attisé par la dualité. Ainsi,
le désir et le manque se maintiendraient dans ce monde changeant afin de
découvrir le bonheur de toujours apprendre, d’évoluer et de vivre pleinement. L’intensité
des couleurs de la matière pourrait alors être goûtée en permanence grâce à ce
paradoxe déstabilisant de pouvoir vivre l’incomplétude régulière pour
toujours mieux progresser dans son bien-être.
Ainsi, le divin expérimenterait ce
qu’il n’est pas pour explorer, de la manière la plus étendue, les mystères de
l’existence duelle. Le divin découvrirait l’intensité des extrêmes et des
passions naissant des frustrations. Ces sensations ne pourraient, en effet, se
vivre qu’en expérimentant le manque transitoire pour revenir à un plein
orgasmique, pépite précieuse dans ce monde yang.