Capsule vidéo ajoutée sur youtube le 22 Avril 2018
Il y aurait, en chacun de nous, un point de bascule et de saturation des problématiques vécues. Ainsi, au Centre, je rencontre des souffrants vivant des crises graduelles ou la crise finale. Durant les crises transitoires et graduelles, il y aurait démantèlement partiel des rigidités. Toutefois, il serait possible de revenir sur des anciens schémas dysfonctionnels après une période de récupération physique et psychique. Lors de la crise finale, le souffrant ne pourrait plus reprendre ses repères égotiques familiers et déstructurants. L’inconscient protégerait alors l’homme en le rendant définitivement allergique à des habitudes dysfonctionnelles bien ancrées en lui. La crise finale serait ainsi la crise salvatrice mais douloureuse où il n’y aurait plus possibilité de retour en arrière, de retour dans un faux-self ligotant.
Il y aurait, en chacun de nous, un point de bascule et de saturation des problématiques vécues. Ainsi, au Centre, je rencontre des souffrants vivant des crises graduelles ou la crise finale. Durant les crises transitoires et graduelles, il y aurait démantèlement partiel des rigidités. Toutefois, il serait possible de revenir sur des anciens schémas dysfonctionnels après une période de récupération physique et psychique. Lors de la crise finale, le souffrant ne pourrait plus reprendre ses repères égotiques familiers et déstructurants. L’inconscient protégerait alors l’homme en le rendant définitivement allergique à des habitudes dysfonctionnelles bien ancrées en lui. La crise finale serait ainsi la crise salvatrice mais douloureuse où il n’y aurait plus possibilité de retour en arrière, de retour dans un faux-self ligotant.
Ainsi, un
point de bascule existerait afin de libérer définitivement l’ego de ses traumas.
La conscience sortirait de son
endormissement et des paralysies liées à ses peurs. L’étouffement de
l’authenticité de l’être deviendrait insupportable. Le masque erroné et imposant
ne serait plus tenable. Le souffrant saturerait alors des anciens schémas
artificiels enfermants. Un seuil de tolérance au « faux » serait
franchi. La personne ne pourrait plus se replonger dans ces codes égotiques
illusoires du passé même de façon transitoire. Auparavant,
entre deux crises graduelles, le souffrant pouvait revenir transitoirement à
ses anciennes dynamiques désadaptées. Lors de la crise finale, il ne pourrait
plus. Un certain niveau d’éveil et de retour à l’authenticité serait atteint
afin de maintenir définitivement la personne loin de ses anciens schémas
déstructurants. Même lorsque le sujet souhaiterait se replonger dans ses
habitudes égotiques pour faire une pause, il ne parviendrait plus à trouver le
soulagement d’une familiarité rassurante.
Son âme le
protègerait au travers du symptôme. Le symptôme se densifierait à force
d’entêtement et d’allers-retours de l’individu entre élan spontané d’avancement
et résistances légitimes au changement. Le trouble grossirait alors et
amplifierait sa charge de stress en traduisant l’enkystement de la
problématique. L’alimentation du trouble, au fil du chemin, permettrait
toutefois d’aménager un cadre plus contraignant afin d’obliger le sujet à
prendre le bon chemin. Ainsi, ne
pourrions-nous pas transposer ce point de bascule dans l’avancement en
conscience du souffrant au point de bascule qu’une collectivité pourrait
atteindre dans son éveil ? Tout est sous-système et tout système
fonctionne de la même manière. Dans cette dynamique, l’ouverture croissante de
conscience, dans une collectivité, s’étendrait à l’ensemble du système (passé
un certain seuil d’avancement évolutif). De la même manière qu’un individu ne
pourrait plus se ré-endormir dans une lecture égotique biaisée à un stade
avancé de son évolution, l’humanité ne pourrait plus reprendre ses anciens schémas
dysfonctionnels lorsqu’un certain nombre d’individu se serait éveillé de façon
satisfaisante.
Cette
lecture systémique renverrait alors à cette masse critique de personnes éveillées
obligeant au dénouement définitif des déséquilibres inhérents à ce monde.
Ainsi, les symptômes d’un groupe s’exprimeraient le temps nécessaire au
démantèlement des problématiques totales qu’ils dénonceraient. En parallèle, un
souffrant, à un stade solidifié de son affirmation, ne verrait plus ses
symptômes disparaître jusqu’à leur résorption complète. Il n’y aurait plus
possibilité d’allers-retours entre pause et travail sur le matériel
traumatique. Les désorganisations se manifesteraient durablement jusqu’à leurs
enrayements entiers.
La
saturation définitive de la problématique, qu’elle soit individuelle ou
collective, s’expliquerait par une ouverture de conscience signifiante
entravant toute possibilité de régression. Ainsi, les souffrances de l’homme
comme de l’humanité, ne supporteraient plus l’aveuglement face à ce qui les ont
provoqués. L’accès à un certain seuil d’authenticité protégerait de toute
replongée dans d’anciens schémas égotiques douloureux. Toutefois,
ce réajustement sur des codes plus fonctionnels obligerait l’expression de
symptômes contraignants dans les débuts d’avancement. Les résistances au
changement, même structurant, seraient en effet significatives. Elles ne
pourraient se démanteler que très progressivement dans ce monde dense de
conditionnements. Le symptôme
traduirait alors cet enclenchement évident du retour à l’équilibre. Toutefois,
il manifesterait également les résistances s’y associant dans les premiers
temps. Le symptôme contraindrait ainsi au bon cadre d’avancement que le sujet,
apeuré par la nouveauté, n’aurait pas l’initiative de mettre en place
volontairement.
Un système,
qu’il soit individuel ou collectif, développerait des symptômes croissants et
durables plus il s’ouvrirait en conscience. Logique, le symptôme détiendrait en
son cœur la clé pour évoluer. Le symptôme devrait donc être obligatoirement résorbé
pour passer aux étapes suivantes. Comme dans un jeu vidéo, plus le joueur
avancerait dans les niveaux, plus il relèverait des défis ambitieux à
obligatoirement dépasser pour avancer. Les obstacles/symptômes deviendraient
plus complexes afin de révéler l’essence lumineuse du joueur dans toute sa
profondeur. Toutefois, le compétiteur serait
mieux expérimenté afin d’évoluer plus facilement au fil des étapes.
Transposé au
système univers, l’humanité vivrait des déséquilibres signifiants à résoudre de
façon de plus en plus soutenue au fil de l’éveil de ses âmes. Une masse critique
de personnes réveillées serait alors attendue afin de permettre la dissolution
totale des maux de la terre. Ainsi, ce point de bascule engendrerait des
dysfonctionnements en continu afin d’épurer les souffrances collectives dans
leur totalité. Passé un certain seuil de réveil, la lumière épurerait à long
terme toute zone d’ombre. Ce point de bascule décisif ne permettrait pas à ses
habitants de freiner dans leurs efforts de guérison pour faire une pause.
L’humanité serait alors obligée d’épurer l’ensemble du matériel
traumatique/symptomatique créé au fil de son histoire afin de retrouver son
point d’équilibre parfait. Son réveil à l’authenticité lui imposerait, en
effet, un cadre de vie en concordance, c’est-à-dire un cadre libéré de tout égo
traumatisé.