mardi 1 mai 2018

Une double polarité du système d'âme ne laissant aucune place au hasard



Capsule vidéo ajoutée sur youtube le 01 Mai  2018

Le hasard existerait-il ? Selon la logique systémique et énergétique, il serait possible de répondre par la négative.  Dans tout système, il y aurait un pôle somatique (yin) et un pôle psychique/Mental (yang). Ces champs différenciés présenteraient, eux-mêmes, une double polarité.

Ainsi, selon une loi systémique, une même problématique narcissique émergerait dans un espace psychique et somatique en attirant en son cœur, des dynamiques défensives complémentaires. Par exemple, une problématique d’hyperactivité relationnelle chez une personne pourrait engendrer une sciatique dans le corps. Une même problématique narcissique conduirait alors à la mobilisation de défenses opposées polarisées dans l'espace psychique et somatique. Dans le champ de l’invisible, la fuite d’une intériorité psychique s’exprimerait par un évitement dans une activité excessive extérieure. Cette dynamique d’hyperactivité relationnelle invisible attirerait donc, en miroir inversé, des paralysies visibles corporelles complémentaires. La personne cumulerait, dans son corps, une tension signifiante afin de se freiner. La force de résistance dans le corps serait d’intensité égale à la force de la fuite dans le relationnel.

Nous retrouvons la même logique à l'intérieur des systèmes relationnels. Ainsi, une personne présentant une problématique psychique singulière attirerait à elle une personne portant la même fragilité. Toutefois, les deux sujets recourraient à des dynamiques défensives complémentaires afin de traiter la même problématique narcissique. Par exemple, un individu pourrait avoir un manque d’affirmation dont il se protégerait par un excès de soumission. Il attirerait, dans son champ relationnel, une personne présentant le même trouble. Toutefois, cet autre se défendrait de cette déficience d’individuation dans une dynamique défensive inverse à la sienne. L’interlocuteur présenterait alors une attitude de domination, d’intensité équivalente, à l’attitude de soumission que le premier manifesterait.

Tout système fonctionnerait donc en double polarité. Dans une logique systémique, il pourrait donc être déduit des phénomènes relationnels et corporels découlant des dynamiques de tout individu.

Dans le champ somatique, des déséquilibres internes pourraient s’exprimer de façon logique à partir des dysfonctionnements relationnels du sujet. Des problématiques interactionnelles invisibles engendreraient des problématiques somatiques visibles. Leur expression se manifesterait dans des dynamiques défensives de polarité inversée. Par exemple, des contractures physiques pourraient se manifester, en réaction polarisée et inversée, chez une personne trop impliquée à un niveau relationnel. Le corps freinerait alors l’hyper-investissement du lien. Une otite pourrait survenir chez un sujet résonant trop au discours d’autrui. Une dépression pourrait stopper un individu trop impliqué à l’endroit d’autrui. Une psychose pourrait perturber une personne sacrifiant son espace personnel à son système d’appartenance. La pathologie l’obligerait alors à se fermer physiquement pour ne plus porter la tension de son groupe. Une phobie relationnelle conduirait la personne à se recentrer sur elle. Des troubles de mémoire désengageraient de champs relationnels trop investis, etc…

Dans le champ psychique, les mêmes logiques en miroir polarisé pourraient se retrouver. Ainsi, une personne masochiste attirerait une personne sadique. Le généreux rencontrerait l’abuseur. La victime se confronterait à l’agresseur. Le permissif attirerait le contrôlant. Les dysfonctionnements complémentaires seraient ainsi de même intensité et s’exprimeraient à l’endroit d’une même problématique narcissique.