mardi 16 octobre 2018

L' affirmation juste équilibrerait mais l'amour sans partage juste déséquilibrerait




De la genèse à aujourd’hui, tout homme et toute femme seraient engagés dans un processus âme jumelle universel. Certes, chaque duo ne se rencontrerait que durant la première et la dernière incarnation. Ce serait les deux temps où le matériel traumatique, faisant répulsion entre les deux moitiés, ne seraient pas trop denses pour permettre la rencontre. Durant le chemin évolutif, chaque polarité d’âme cheminerait plus progressivement avec des âmes sœurs. Ainsi, l’humanité intégrerait graduellement, depuis sa création, l’importance de pratiquer les codes yang (et non yin) dans un monde yang pour s’équilibrer. La terre serait le corps de matière du Divin. Ce monde de densité serait soumis aux règles de l’espace yang prenant en compte l’apprentissage, l’imperfection, le temps et la séparation. Ainsi, l’esprit angélique du Divin assimilerait au même tempo que l’humanité les dynamiques harmonieuses pour solidifier un corps de matière. De la chute d’Adam et Eve à la création d’une Lilith unifiée, à la crucifixion de Jésus jusqu’à cette ère éprouvante des retrouvailles des âmes jumelles, le Divin aurait manifesté l’impossibilité de créer dans les mondes polarisés sans passer par des phases d’imperfection et d’aveuglement. Le Divin aurait expérimenté la vie, au travers de son enfant l’humanité, afin de découvrir progressivement les codes d’équilibre dans un corps de matière. Le Divin aurait ainsi donné le modèle à l’humanité en étant le premier à accepter de commettre des erreurs pour apprendre, évoluer et créer avec bonheur.

Ainsi, l’histoire terrestre parlerait du Divin se réveillant doucement aux codes d’expérimentation heureuse de son corps de matière. Au commencement, la pratique des codes unifiés dans un monde polarisé ne pouvait qu’aboutir qu’à des pseudo-aléas malencontreux telles que la création de Lilith, la chute de Eve du Jardin d’Eden. Au fil des expérimentations depuis des millénaires, l’humanité intègrerait laborieusement la posture d’affirmation juste. Elle se dégagerait difficilement d’une posture yin déséquilibrée dans ce monde de matière. La crucifixion de Jésus parlerait de la posture sacrificielle de l’âme masculine pratiquant l’amour inconditionnel yin dans un monde yang. L’ère actuelle de retrouvailles des âmes jumelles marquerait la fin de ce fonctionnement disharmonieux à pratiquer les codes yin dans un monde yang. Sur ce plan magnétique et systémique, l’équilibre polarisé ne pourrait s’atteindre qu’en respectant le 50/50 dans le partage d’amour entre soi et autrui, entre dehors et dedans.

Actuellement, beaucoup de personnes retrouveraient leur moitié d’âme complémentaire car le matériel traumatique les séparant se libérerait progressivement. L’humanité sortirait d’une dynamique sacrificielle, d’assistanat ou au contraire d’autoritarisme afin d’atteindre le parfait partage relationnel. Les habiletés mentales, ainsi que des épreuves interactives plus complexes, se développeraient pour obliger l’homme à s’affirmer de manière juste. Les traumas narcissiques s’élaboreraient plus finement pour permettre leur effacement et la réunion de plus en plus fréquentes des âmes jumelles. L’humanité atteindrait ainsi un niveau de conscientisation et d’expression d’amour signifiant en respectant de mieux en mieux les codes d’incarnations et donc de polarisation.

Cette logique des systèmes se démontrerait dans une analyse relationnelle complète et accessible à tous. Bien sûr, cette vérité objectivable demanderait à chacun de faire preuve de sagesse, d’amour, de patience, de courage, d’implication et d’authenticité. Ces qualités d’essence yin devraient toutefois s’expérimenter dans un relationnel yang dans ce monde polarisé (non pas dans une introspection/connexion yin). Le libre-arbitre, dans ce monde yang, dépendrait de la volonté de chacun d’expérimenter et d’intégrer ces informations systémiques vérifiables. Ces vérités communes d’équilibre existeraient bien par elles-mêmes mais elles ne pourraient opérer que si l’homme se responsabilisait à les regarder et à les appliquer. Ainsi, depuis très longtemps, les religions, la justice, les politiques, les médias, les mouvements sectaires et new-âge et d’autres champs s’emploieraient à parasiter régulièrement l’avancement de la posture d’affirmation juste de l’humanité. Si la bonne posture yin serait celle de l’amour inconditionnel, la dynamique d’équilibre relationnel yang serait celle de l’affirmation juste.

Les sectes et les religions ne cesseraient d’emprunter le langage babylonien de la répétition, de la confusion, du déséquilibre et de la division. Les évangiles des apôtres parleraient beaucoup de pardon, de tolérance, de sacrifice, de détachement des biens matériels, d’amour de son ennemi, d’acceptation de la gifle. Jésus aurait été ainsi soumis aux codes obligés des mondes unifiés durant sa première venue. Ne disait-il pas qu’il ferait de Marie-Madeleine un « mâle digne d’être apôtre » ? Ne soignait-il pas des malades en portant le stress des systèmes abusifs ? En faisant des miracles chez ces personnes de cœur, celles-ci étaient à nouveau opérante pour donner leurs belles lumières aux systèmes rigides. Jésus, par le biais des souffrants, ne transmettait-il pas alors sa haute énergie aux persécuteurs et à ceux qui exploitaient les belles âmes ? Toutefois, ces étapes dans l'évolution auraient été obligées avant saturation et rééquilibrage équitable du système collectif.

Les sectes parleraient, quant à elles, d’amour inconditionnel, de paix, d’alchimie, d’unité, de détachement, de fusion, de lâcher-prise total, de méditation, de connexion intérieure. Il serait question de censurer tout jugement et émotion négative dans l’amour inconditionnel et la tolérance. Dieu n’aurait-il pas dit qu’il vomissait les tièdes ? Ainsi, l’homme aurait à être responsable de ses actes et de sa posture d’affirmation juste. Dans ce monde polarisé, accepter à outrance, c’est ne pas se respecter. Dans ce monde yang, aimer c’est mettre des limites à ses propres excès mais aussi aux abus extérieurs. Afin d’entraver la protection d’incarnation, les mouvements unifiés encourageraient à bloquer ou à dénigrer ce Mental, outil indispensable afin de percevoir un danger extérieur. Le Mental informerait de résistances afin de respecter le bon tempo dans l’exposition aux peurs. Ainsi, promouvoir, de façon insensée, le lâcher-prise ne serait pas sans conséquence. L’homme serait vulnérable, aveugle et sans libre-arbitre. Il serait alors incapable de discerner ses belles pensées intérieures de mauvaises pensées qui le manipulent de l’extérieur. Pratiquer la loi d’attraction pour attirer à soi ce qui est souhaité sans tenir compte des traumas non encore élaborés, encourager la connexion de cœur et l’isolement, fuir le jumeau ou le relationnel, bloquer le mental, être dans l’amour inconditionnel sans discernement, censurer toute défense protectrice telle que la colère, le jugement, la réciprocité, la rationalité, tout cela consisterait à pratiquer, en toute logique, les codes déséquilibrants des mondes yin dans un monde partagé yang.

Beaucoup de mouvements unifiés donneraient de la vraie information mais la noierait sous un flot de raisonnements aberrants pour créer des confusions. Reconnaître la complémentarité ou la polarité de ce monde, tout en dénigrant le Mental ou la matière, relèverait du non-sens et du paradoxe. Ce monde terrestre serait associé à une matrice, une réalité virtuelle pour mieux lui faire emprunter les codes unifiés. De cette manière, l’homme serait dépossédé de son pouvoir, de son libre-arbitre. Il ne rechercherait pas la vérité, le savoir et les codes fonctionnels d’équilibre yang. Maintenu dans son ignorance, l’homme continuerait à être phagocyté par les êtres à énergie unifié.

Dans ce monde yang, le handicap serait plus de fuir le relationnel que son monde intérieur. D’ailleurs, l’homme apprendrait à se connaître et se comprendre au travers du lien à autrui. L’homme ne pourrait pas être épanoui et dans une complétude exclusivement intérieure. De par sa polarité, il rechercherait sa complémentarité d’âme pour atteindre un but plus grand que lui.  Dans ce monde yang, le contrôle suffisant serait nécessaire afin de nuancer, de partager, d’exercer un libre-arbitre et de réfléchir adéquatement. La séparation serait certes existante dans ce monde yang mais elle ne serait pas souffrante. Elle ne serait, en aucun cas à effacer, pour rejoindre les codes fusionnés des mondes yin. La séparation polarisée permettrait d’expérimenter le plaisir d’être seul, le plaisir de retrouvailles, le plaisir du désir et le plaisir d’un rythme adapté pour récupérer. Sans la séparation, le fonctionnement de l’inconscient et la possibilité d’élaboration graduelle des traumas seraient impossibles. En conclusion, l’équilibre des mondes polarisés passerait par l’affirmation juste : partage d’amour 50/50 entre dehors et dedans "Aime ton prochain comme toi-même. Pratiquer les codes de l’amour inconditionnel, sans discernement et sans prise en compte suffisante de son espace, reviendrait à déséquilibrer son bien-être et à entretenir la survie des systèmes abusifs et unifiés dans ce monde yang.