De la genèse à aujourd’hui, tout homme et toute femme seraient engagés dans un processus âme jumelle universel. Certes, chaque duo ne se rencontrerait que durant la première et la dernière incarnation. Ce serait les deux temps où le matériel traumatique, faisant répulsion entre les deux moitiés, ne seraient pas trop denses pour permettre la rencontre. Durant le chemin évolutif, chaque polarité d’âme cheminerait plus progressivement avec des âmes sœurs. Ainsi, l’humanité intégrerait graduellement, depuis sa création, l’importance de pratiquer les codes yang (et non yin) dans un monde yang pour s’équilibrer. La terre serait le corps de matière du Divin. Ce monde de densité serait soumis aux règles de l’espace yang prenant en compte l’apprentissage, l’imperfection, le temps et la séparation. Ainsi, l’esprit angélique du Divin assimilerait au même tempo que l’humanité les dynamiques harmonieuses pour solidifier un corps de matière. De la chute d’Adam et Eve à la création d’une Lilith unifiée, à la crucifixion de Jésus jusqu’à cette ère éprouvante des retrouvailles des âmes jumelles, le Divin aurait manifesté l’impossibilité de créer dans les mondes polarisés sans passer par des phases d’imperfection et d’aveuglement. Le Divin aurait expérimenté la vie, au travers de son enfant l’humanité, afin de découvrir progressivement les codes d’équilibre dans un corps de matière. Le Divin aurait ainsi donné le modèle à l’humanité en étant le premier à accepter de commettre des erreurs pour apprendre, évoluer et créer avec bonheur.
Ainsi, l’histoire terrestre parlerait du
Divin se réveillant doucement aux codes d’expérimentation heureuse de son corps
de matière. Au commencement, la pratique des codes unifiés dans un monde
polarisé ne pouvait qu’aboutir qu’à des pseudo-aléas malencontreux telles que
la création de Lilith, la chute de Eve du Jardin d’Eden. Au fil des
expérimentations depuis des millénaires, l’humanité intègrerait laborieusement la
posture d’affirmation juste. Elle se dégagerait difficilement d’une posture yin
déséquilibrée dans ce monde de matière. La crucifixion de Jésus parlerait de la
posture sacrificielle de l’âme masculine pratiquant l’amour inconditionnel yin
dans un monde yang. L’ère actuelle de retrouvailles des âmes jumelles
marquerait la fin de ce fonctionnement disharmonieux à pratiquer les codes yin
dans un monde yang. Sur ce plan magnétique et systémique, l’équilibre polarisé
ne pourrait s’atteindre qu’en respectant le 50/50 dans le partage d’amour entre
soi et autrui, entre dehors et dedans.
Actuellement, beaucoup de personnes
retrouveraient leur moitié d’âme complémentaire car le matériel traumatique les
séparant se libérerait progressivement. L’humanité sortirait d’une dynamique
sacrificielle, d’assistanat ou au contraire d’autoritarisme afin d’atteindre le
parfait partage relationnel. Les habiletés mentales, ainsi que des épreuves
interactives plus complexes, se développeraient pour obliger l’homme à s’affirmer
de manière juste. Les traumas narcissiques s’élaboreraient plus finement pour
permettre leur effacement et la réunion de plus en plus fréquentes des âmes
jumelles. L’humanité atteindrait ainsi un niveau de conscientisation et
d’expression d’amour signifiant en respectant de mieux en mieux les codes
d’incarnations et donc de polarisation.
Cette logique des systèmes se démontrerait dans une analyse relationnelle complète et accessible à tous. Bien sûr, cette
vérité objectivable demanderait à chacun de faire preuve de sagesse, d’amour, de
patience, de courage, d’implication et d’authenticité. Ces qualités d’essence
yin devraient toutefois s’expérimenter dans un relationnel yang dans ce monde
polarisé (non pas dans une introspection/connexion yin). Le libre-arbitre, dans
ce monde yang, dépendrait de la volonté de chacun d’expérimenter et d’intégrer ces
informations systémiques vérifiables. Ces vérités communes d’équilibre existeraient
bien par elles-mêmes mais elles ne pourraient opérer que si l’homme se
responsabilisait à les regarder et à les appliquer. Ainsi, depuis très longtemps, les
religions, la justice, les politiques, les médias, les mouvements sectaires et
new-âge et d’autres champs s’emploieraient à parasiter régulièrement l’avancement
de la posture d’affirmation juste de l’humanité. Si la bonne posture yin serait
celle de l’amour inconditionnel, la dynamique d’équilibre relationnel yang serait
celle de l’affirmation juste.
Les sectes et les religions ne cesseraient
d’emprunter le langage babylonien de la répétition, de la confusion, du déséquilibre et de la
division. Les évangiles des apôtres parleraient beaucoup de pardon, de tolérance,
de sacrifice, de détachement des biens matériels, d’amour de son ennemi, d’acceptation
de la gifle. Jésus aurait été ainsi soumis aux codes obligés des mondes
unifiés durant sa première venue. Ne disait-il pas qu’il ferait de Marie-Madeleine un « mâle digne
d’être apôtre » ? Ne soignait-il pas des malades en portant le stress des systèmes abusifs ? En faisant des
miracles chez ces personnes de cœur, celles-ci étaient à nouveau opérante pour
donner leurs belles lumières aux systèmes rigides. Jésus, par le biais des
souffrants, ne transmettait-il pas alors sa haute énergie aux persécuteurs et à
ceux qui exploitaient les belles âmes ? Toutefois, ces étapes dans l'évolution auraient été obligées avant saturation et rééquilibrage équitable du système collectif.
Les sectes parleraient, quant à elles, d’amour inconditionnel, de paix, d’alchimie, d’unité, de détachement, de
fusion, de lâcher-prise total, de méditation, de connexion intérieure. Il
serait question de censurer tout jugement et émotion négative dans l’amour
inconditionnel et la tolérance. Dieu n’aurait-il pas dit qu’il vomissait les
tièdes ? Ainsi, l’homme aurait à être responsable de ses actes et de sa
posture d’affirmation juste. Dans ce monde polarisé, accepter à outrance, c’est
ne pas se respecter. Dans ce monde yang, aimer c’est mettre des limites à ses
propres excès mais aussi aux abus extérieurs. Afin d’entraver la protection
d’incarnation, les mouvements unifiés encourageraient à bloquer ou à dénigrer
ce Mental, outil indispensable afin de percevoir un danger extérieur. Le Mental
informerait de résistances afin de respecter le bon tempo dans l’exposition aux
peurs. Ainsi, promouvoir, de façon insensée, le lâcher-prise ne serait pas sans
conséquence. L’homme serait vulnérable, aveugle et sans libre-arbitre. Il
serait alors incapable de discerner ses belles pensées intérieures de mauvaises
pensées qui le manipulent de l’extérieur. Pratiquer la loi d’attraction pour
attirer à soi ce qui est souhaité sans tenir compte des traumas non encore
élaborés, encourager la connexion de cœur et l’isolement, fuir le jumeau ou le
relationnel, bloquer le mental, être dans l’amour inconditionnel sans
discernement, censurer toute défense protectrice telle que la colère, le
jugement, la réciprocité, la rationalité, tout cela consisterait à pratiquer, en
toute logique, les codes déséquilibrants des mondes yin dans un monde partagé
yang.
Beaucoup de mouvements unifiés donneraient
de la vraie information mais la noierait sous un flot de raisonnements aberrants
pour créer des confusions. Reconnaître la complémentarité ou la polarité de ce
monde, tout en dénigrant le Mental ou la matière, relèverait du non-sens et du
paradoxe. Ce monde terrestre serait associé à
une matrice, une réalité virtuelle pour mieux lui faire emprunter les codes
unifiés. De cette manière, l’homme serait dépossédé de son pouvoir, de son
libre-arbitre. Il ne rechercherait pas la vérité, le savoir et les codes
fonctionnels d’équilibre yang. Maintenu dans son ignorance, l’homme
continuerait à être phagocyté par les êtres à énergie unifié.
Dans ce monde yang, le handicap serait
plus de fuir le relationnel que son monde intérieur. D’ailleurs, l’homme
apprendrait à se connaître et se comprendre au travers du lien à autrui. L’homme ne
pourrait pas être épanoui et dans une complétude exclusivement intérieure. De par sa
polarité, il rechercherait sa complémentarité d’âme pour atteindre un but plus
grand que lui. Dans ce monde yang, le
contrôle suffisant serait nécessaire afin de nuancer, de partager, d’exercer un
libre-arbitre et de réfléchir adéquatement. La séparation serait certes existante
dans ce monde yang mais elle ne serait pas souffrante. Elle ne serait, en aucun cas à
effacer, pour rejoindre les codes fusionnés des mondes yin. La séparation
polarisée permettrait d’expérimenter le plaisir d’être seul, le plaisir de retrouvailles,
le plaisir du désir et le plaisir d’un rythme adapté pour récupérer. Sans la
séparation, le fonctionnement de l’inconscient et la possibilité d’élaboration
graduelle des traumas seraient impossibles. En conclusion, l’équilibre des mondes
polarisés passerait par l’affirmation juste : partage d’amour 50/50 entre
dehors et dedans "Aime ton prochain comme toi-même. Pratiquer les codes de l’amour inconditionnel, sans discernement et sans prise en compte suffisante de son espace, reviendrait à
déséquilibrer son bien-être et à entretenir la survie des systèmes abusifs et
unifiés dans ce monde yang.